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Prévention du paludisme au Nigeria

27 février 2024

Intégration de la nutrition dans les interventions visant à prévenir le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes au Nigéria


Avec notre partenaire NutriK, membre de PlumpyField, nous avons rencontré le Programme national d’élimination du paludisme et le Département de la nutrition du Ministère de la santé du Nigéria à Abuja. Ensemble, nous avons discuté de l’importance cruciale de l’intégration de la nutrition dans les interventions visant à prévenir le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes au Nigéria.

En 2022, le nombre de cas de paludisme s’élève à 249 millions, soit une augmentation de 5 millions par rapport à 2021. La région de l’Afrique représente environ 94 % de ces cas, dont 27 % au Nigeria.

Le paludisme continue de faire un grand nombre de morts dans le monde !

En 2022, 608 000 décès liés au paludisme ont été signalés, dont 87 % concernaient des enfants de moins de 5 ans. Environ 96 % des décès dus au paludisme dans le monde sont survenus en Afrique, dont 31 % au Nigeria.

Outre les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes sont fortement touchées par l’incidence des cas de paludisme. En Afrique, plus d’un tiers des grossesses (35,4 millions) ont été exposées à l’infection par le paludisme, ce qui a donné lieu à environ 12,7 millions de cas.

 

 

Rapport sur le paludisme dans le monde 2023

 

Pour faire face à cette incidence, le Nigeria a mis en place des IPTp (traitement préventif intermittent pendant la grossesse) pour prévenir le fardeau du paludisme pendant la grossesse. Cependant, la couverture des femmes qui assistent à des visites de ANC (soins prénatals), au cours desquelles elles doivent recevoir trois doses de TPI, reste inférieure à 80 %, ce qui entraîne une faible couverture de TPI et des risques accrus associés à l’infection par le paludisme pendant la grossesse, notamment l’anémie maternelle, la mortinaissance, les naissances prématurées, l’insuffisance pondérale à la naissance et la mortalité.

En intégrant la nutrition aux interventions liées à la santé visant à mettre fin au paludisme, nous avons le potentiel d’augmenter la participation des femmes enceintes aux visites de l’ANC, d’augmenter la couverture de l’IPTp et, par conséquent, de réduire les risques associés au paludisme tout en améliorant simultanément leur état nutritionnel ! Lire l’étude SMC au Burkina Faso

 

Ensemble, nous pouvons prendre des mesures significatives pour un Nigeria plus sain et sans paludisme.

Merci à Ope Abegunde et Timothy Obot de NMEC ; Le Dr Godwin Ntadom et le Dr Nnenna Ogbulafor de NMEP, L.K. Bako Aiyegusi et Iliya Musa Soke du Département de nutrition du ministère de la Santé, pour leur accueil et les discussions perspicaces que nous avons partagées.

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